Désert nous voici

Après la fraîcheur toute relative des montagnes du Moyen Atlas, on décide de partir vers des paysages plus désertiques et typiques... et on n'est pas déçu !!
Bus surchargé, tension palpable entre les berbères, arabes et autres peuples de l'Atlas. Impression de plonger dans un monde de pauvreté absolue, de désespoir. Une existence ou la lutte semble quotidienne pour ces «gens du bus».
Et pourtant qui sont ils ? De simples paysans, des commerçants au souk ou simplement des gens qui rentrent chez eux. Pourquoi tant d'injustices ? Que faire ?
Paysages désertiques et arides succèdent aux forêts de chênes.
Midelt et ses enfants aux yeux si attendrissant, Rich et ces femmes tant chargées.
Clichés d'humanité : un homme monte sur le toit du bus à la seule force de son dos une cuisinière. Je croise son regard empreint de détresse. Et puis ces mendiants, cet homme au bras mutilé qui s'exhibe en espérant obtenir davantage de DH. Parfois notre présence semble être un affront fait à leurs problèmes.
Er Rachidia. Méfiance extrême. Nous sommes prévenus des faux guides et pourtant. Par deux fois on jette des «a priori» responsables de l'hôtel ZiToun... qui s'avèrent en être vraiment. Sentiment de gène exacerbée. Explicable par 2 semaines ou sans se méfier, nombreux sont ceux qui ont pu nous arnaquer.
Tajine spécial et délicieux.
Et un moment inoubliable d'hospitalité, de générosité, d'échange, de rire même.
Omar, étudiant de Casa rentrant chez lui sympathise avec Loris. Jusque là rien d'inhabituel mais là où on touche au magique c'est lorsque il nous propose de nous montrer «sa» ville et nous invite finalement chez lui. Thé, et apéritif dans une maison marocaine superbe ou l'on nous accueille chaleureusement. Soirée à discuter avec Abdelaziz et Omar.
Moment inoubliable de chaleur humaine.